Qui peut résister à l’appel de Bélizon quand il résonne le soir au fond des Land... ?
Présents :
Jean-No, Gilles
Christophe
Thierry et Michel J.
Samedi 27 octobre 2008
Une méthode efficace pour dégager un chablis, même si elle prends un peu de temps... | |
Nous profitons du passage dégagé par un de nos prédécesseurs sur la piste et laissons le bois se consumer. Il brûlait encore le lendemain, lors de notre retour. | |
Un paresseux essaye d’accélérer la cadence pour traverser la piste devant nous, pas très convaincant... | |
Il a de la chance, avec d’autres il aurait pu finir direct dans la marmite ! | |
Bon, c’est pas tout ça, mais il y a encore du chemin à faire. |
Dimanche 28 octobre 2007
Un village ? Une maison ? Un bar ? Un bouge ? Non, notre Eldorado ! | |
Dimanche 28 octobre 2007 à 9h15 : moment de recueillement, nous atteignons ce qui est probablement le lieu-dit « Bélizon », chimère géographique que nous pourchassons depuis plusieurs années. Les travaux de l’ONF combinés à ceux d’un orpailleur permettent maintenant d’atteindre facilement ce point, là où il fallait auparavant plusieurs jours de forêt pour y parvenir. Ce même orpailleur a construit un pont sur la crique Brodel, mais même ici la loi de la République s’applique (enfin, pas à tout le monde...) et en l’absence d’autorisation il lui a été ordonné de le détruire. | |
La traversée semble passablement compliquée vu les bois qui jonchent le fond de l’eau, nous n’irons donc pas plus loin en véhicule. | |
Sur l’autre rive, la piste continue, mais nous ne saurons pas vers quel mystère (un mystère est toujours moins attrayant lorsqu’il faut marcher sous un soleil de plomb pendant des heures...). | |
Les flaques sont pleines de vie, que ce soient ces œufs de batracien... | |
... cette petite tortue ... | |
... ou ce gastéropode. | |
Finalement nous repartons sur une autre branche de la piste pour atteindre un bourbier bien connu : c’est le point le plus éloigné sur la route de Saül que nous ayons atteint via l’ancien parcours, à quelques kilomètres de la crique Brodel. Vu la profondeur des ornières et le temps dont nous disposons, il n’est pas raisonnable de passer, même si nous prenons un moment pour envisager diverses stratégies... | |
Nous poursuivons la piste à pied sur quelques centaines de mètres, histoire de voir si ça s’améliore, mais rien ; toujours ces foutues ornières de tracteur, difficiles à négocier pour nous. | |
Jean-No ne peut s’empêcher de faire quelques tours de roues sur l’ancienne piste et on se retrouve rapidement dans l’ambiance : ornières, glissades, treuil... | |
Belle petite montée. | |
Un autre des accès est bouché : il traîne un certain nombre de carcasses de bagnoles. | |
Celle-là n’ira certainement pas beaucoup plus loin... D’ailleurs nous non plus, puisque nous rentrons au bercail. |